Le choix d'entreprendre (Part one)

Comme je le disais dans l'article précédent, il y a presque un an j'ai pris la décision de quitter mon job pour me lancer dans l'...

Comme je le disais dans l'article précédent, il y a presque un an j'ai pris la décision de quitter mon job pour me lancer dans l'entreprenariat. Il s'est passé 4 mois avant que j'en parle à mes supérieurs, et 7 mois au total avant que je ne parte de mon boulot.

Plus jeune, lorsque j'étais encore étudiante, je me disais toujours qu'un jour je créerai une entreprise, même si je ne savais pas encore dans quelle domaine. Par contre je ne comptais pas le faire avant un certain âge, quelque chose autour de la quarantaine. Allez savoir pourquoi, peut-être que plus jeune je visualisais cet âge comme celui où on a vraiment peur de rien, parce que pour moi, à 40 ans on est censé avoir assez d'expérience pour prendre de telles décisions. 

Ma vision des choses a bien changé depuis. Plus le temps avance plus je me rendais compte que quand on se sent prêt, l'âge n'entre pas en compte finalement, et ce n'est en aucun cas un frein. J'ai appris que, une fois qu'on a pris sa décision, on a pas forcément envie d'attendre. C'est là, maintenant, que les choses se passent. En tout cas ça a été le cas pour moi, et la plupart des gens qui se sont lancés que j'ai rencontré, m'ont dit de ne pas attendre pour me lancer. 

Donc après 5 ans d'expérience professionnelle, je ne me sentais plus à ma place. J'ai eu besoin de nouveaux challenges, de créer quelque chose, de laisser une empreinte.

les prémices de ce changement sont apparues au bout de 3 ans d'expérience déjà, quand aucune évolution ne m'étais proposée, alors que je me sentais prête à passer au cap supérieur. Ma N+1de l'époque estimait qu'il fallait prendre son temps, mais en parallèle elle ne faisait rien pour me préparer à une évolution. 

Si j'ai bien appris une chose, c'est que de nos jours, si on veut avancer vite, il faut se vendre constamment, voire se sur-vendre. Or moi, je n'aime pas trop crier mes exploits sur tous les toits. Pour moi, si tu fais ton boulot comme il faut, sans faire forcément de bruit, les résultats sont censés se voir quand même. Et je pensais qu'on avait pas besoin de crier à tout va ce que l'on vaut, que les résultats parlaient d'eux- même. En fait non, et surtout pas quand on fait partie d'une grosse boite. La concurrence est rude, il faut faire des rappels de ces capacités, des mises à jour dans le systèmes des boss. 

 J'ai eu par la suite l'occasion de changer de manager et d'être préparée réellement à quitter le monde des juniors. Je suis passée sur une autre catégorie de produit, et j'ai donc changé de manager. Notre collaboration a duré 8 mois, je me sentais bien a nouveau et j'étais en paix avec le fait d'attendre encore avant d'évoluer. Puis est entrée en jeu une autre manager, j'étais sceptique, car quand j'ai changé de catégorie de produits, je m'étais donnée un an. 

Un an d'apprentissage direct, ou je tirerai toutes les clés nécessaire pour pouvoir passer à l'étape au dessus. Mais l'entrée de la nouvelle manager a changé quelque peu mes plans, car elle voulait m'apprendre encore des choses pendant encore un an avant de me laisser prendre mon envol. J'étais partagée, car vraiment je ne voulais plus attendre, mais en même temps j'ai vu et compris qu'en effet elle pouvait m'apprendre encore plus. Je suis restée, et dans un sens j'ai bien fait...

Je vous raconte la suite dans un prochain post.

A très vite!

Jess

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